Si le changement climatique impacte le monde dans sa globalité, certaines régions ont été jugées comme particulièrement sensibles à ce dérèglement, et c’est le cas du Sahel.
Ces risques accrus portent sur l’aspect humain, aussi bien qu’environnemental. Les impacts étant centrés sur les ressources et le climat, certains ont les moyens de modifier leur manière de vivre et de résister à des périodes de tension alimentaire ou économique, d’autres ne le peuvent pas. Les femmes du Sahel dépendent en grande majorité des économies agricoles et alimentaires, soit les secteurs les plus menacés par le dérèglement. Ce sont aussi elles qui représentent la plus grosse part de travail informel, ce qui les rend encore plus fragiles aux changements.
A cela s’ajoute, la responsabilité de prendre soin de la famille. Ce sont probablement ces raisons qui font du continent Africain, la zone avec le plus fort taux d’entrepreneuriat féminin du monde (24%). Malgré tout cela, les inégalités subsistent et coûte très cher aux nations. L’économie de ces pays ne pourra pas connaître de développement durable si la moitié de la population se voit privée de ressources et des clés pour rendre son autonomie possible. Bien que le niveau de discrimination par sexe au Sénégal est inférieur à celui de la majorité des pays du continent Africain, il n’en reste pas moins assez élevé avec une évaluation jugée “Medium”.
Le développement de l’entrepreneuriat féminin, en France et en Afrique, constitue la clé de voûte du développement économique, solidaire et durable. Et c’est là qu’intervient ALPADEF, l’association donne les clés de leur future aux personnes directement concernées.